À ma surprise, la mise en couleurs que j'utilise surtout pour Fenneck? a très bien marchée pour ce dessin aussi chargé de détails. Je me suis imposé une très petite palette de couleurs et plusieurs tons ne sont que des variantes assombries avec le seul et même bleu pâle (une couche sur -multiply- dans Photoshop) que j'utlise pour mes ombres. Au début, dans ma tête, le personnage féminin ne devait pas être composée de teintes de roses mais plutôt d'oranges et de bruns. La limite de ma palette m'a imposée ce choix.

La mise ne couleurs de la première histoire de Fenneck? avance lentement mais régulièrement. Je continue les crayonnés de la seconde histoire. Ce dessin est en rapport avec la deuxième histoire qui se passe dans un pays qui n'est rien d'autre qu'un centre commercial gigantesque avec une population qui as appris à ne vivre que dans les magasins. Fenneck? est envoyé sur place pour découvrir une étrange maladie qui barricadent les portes des magasins sans aucun espoir de les rouvrir. Le personnage féminin est Gegga, une employée orphelin de son commerce d'équipements de salles de bains à cause de cette maladie. Réalisant encore l'histoire sur mes automatismes, ce personnage s'est imposé en cours de route.

J'ai une fascination pour ce personnage cynique et charmante à la fois. Le fait que le personnage originale (Pravda la surviveuse) m'a beaucoup intrigué avant de pouvoir enfin mettre la main sur ses aventures a sans doûte aussi beaucoup joué sur moi (c'était bien avant cette invention tordue nommée internet). J'ai fait ce croquis après avoir acheté la version luxe de l'album «Spirou dream team : Marcinelle blues». Contrairement à la version ordinaire, cette version contient la majorité des histoires avec Naphta. Seules, sont manquantes l'histoire de Noël et la parodie de Gaston Lagaffe.

Un reproche à l'album : il m'a donné un coup de vieux. J'ai compris toutes les références mêmes les plus vieilles et les plus tordues comme «Fourmi la fronde».

Et voilà le premier des dessins en couleurs. La motivation de ce dessin a surtout été de pouvoir dessiner Jessica Rabbit sans son air blasé habituel.

Dans un autre ordre d'idée, j'ai été déçu de ne pas pouvoir acheté l'énorme collection Roger Rabbit d'un amateur à Montréal. C'était possible, mais ayant un emploi instable, pas de famille, aucune sécurité, ainsi qu'un appartement modeste déjà encombré par ma collection bd... Cela n'aurait pas été raisonable. Un point positif, dès que mon emploi d'aide-éditeur, aide-comptable, aide-infographiste, aide-n'importe-quoi me le permet, je peux travailler sur des productions personnelles. Le nouveau livre d'Imagination fait sur ces heures devrait sortir fin février/début mars 2013.

Quand j'ai du temps livre dans les Salons du livre lors de séances de dédicaces, je dessine dans un cahier exprès pour ces occasions. Lors du Salon du livre d'Orléans qui se passait dans une école, j'ai réalisé ces trois dessins qui n'ont pas dépassés le stade du crayonnée car j'avais oublié mes plumes. Je les encrerais lors du Salon de Hawksberry qui se déroule présentement. Comme c'est un premier salon dans une petite ville, je ne me fais pas d'illusion, je sais que j'aurai beaucoup de temps pour encrer ces dessins.

Fenneck et une amie, ayant un léger problème de surpoids (je voulais un look un peu Suicide Girls), s'embrassant du nez :

Jessica Rabbit impressionnée par Roger qui s'est mis à la musculation (une idée probablement inspirée par mon retour au gymnase depuis quelques mois) :

Betty et Veronica se fâchant d'une manière que l'on ne voit pas dans la série régulière :

L'idée m'a semblée évidente, et pas plus folle que (le très bon) Archie meets the Punisher. Au niveau technique, le dessin a été vite fait, encore dans un café d'Ottawa sur la rue Banks, Les lettrages, le logo et Veronica Lodge en Freddy Krueger on étés réalisés séparément.

J'ignore ce qu'il en est en France et en Belgique, mais en Amérique du Nord les séries Archie sont un énorme succès. Un succès un peu particulier car le gros des ventes ne se font pas via les comic-books stores habituels, mais plutôt par les points de ventes de monsieur et madame tout-le-monde comme les supermarchés. Au Québec, c'est même la seule série américaine constament traduite en français depuis les années 70. La série n'est pas fait  pour le format luxueux à l'européenne. C'est plus de la bande dessinée vite lue et vite oubliée. Par contre, certain éditeurs comme IDW ou Dark Horse réédite le meilleur en recueils cartonnés ou surdimensionné, classé par artistes ou par années. J'ai celui surdimensionné de Don Decarlo vraiment superbe.

La règle numéro 63 d'internet est celle qui dit que n'importe quel sujet de fiction male se retrouve sur internet en version féminine. J'ai appliqué cette règle avec Roger et Jessica Rabbit. Toute la difficulté reposait sur la conversion de Jessica ; profession, costume, cheveux,... Quant aux noms... Disons... Jesse et Regina Krupnick. Pourquoi Krupnick? Et bien, c'est le nom de famille de Jessica dans le roman initial Who censored Roger Rabbit? de Gary Wolf.

En passant, cela ne parait pas dans mes images finales mais je ne travaille pas très proprement. Regardez cette image avant qu'elle ne soit scannée et nettoyée dans Photoshop. Il y a de nombreuses retouches au blanc correcteur, plusieurs lignes noires ne sont pas bien appliquées, le crayon bleu (invisible au scan et que je n'efface jamais) indique que plusieurs parties du dessin étaient incertaines et refaites plusieurs fois... En plus, le dessin est remodifié dans Photoshop, comme la tête de Roger. Il faut dire que dans la majorité des cas mon unique dessin préparatoire ne consiste qu'en un croquis vite fait 70% plus petit que le produit final.

Colorier ses lignes de contours ou tout simplement ne pas en mettre rehausse les dessins surtout s'ils ne sont pas très formidables. C'est indéniable mais il faut quand même savoir gérer des problèmes d'agencement de couleurs.

Jingle Belle est une de mes séries favorites mais je doute qu'elle soit très connue en français. Conçue par Paul Dini, mieux connue pour Batman Animated series, il raconte les péripéties de la fille du Père Noël, qui n'a jamais aimé cette fête et ne veux pas reprendre le flambeau. Elle a souvent le coeur ou la tête à la mauvaise place, et quelquefois les deux, ce qui rend le personnage savoureux et attachant. La série parait épisodiquement mais elle contient toujours une grande variété d'artistes intéressants, mes préférés étant Sergio Aragones et Stephanie Gladden.

L'idée m'est venue comme ça, en me disant que ce qui rendrait le film «Mr. and Mrs. Smith» encore meilleur serait un couple encore plus intriguant. Sauf que... Après avoir terminé, j'ai découvert que l'idée a déjà étée réalisée plusieurs fois avec ce couple. Je n'ai fait que lui donner une apparence plus professionnelle. Au moins, je n'ai pas donné des fusils à eau à Roger et Jessica Rabbit comme les autres. J'y ai pensé, mais je me suis dit que ce serait trop prévisible et que des armes véritables auraient plus d'impacts.

Avec une recherche plus poussée, j'ai vu que l'affiche du film est parodié des dizaines de fois avec des couples les plus divers. Il faut admettre qu'elle est très facile à parodier et que le concepteur ne s'est pas forcé beaucoup. Les trous de balles sont un simple fichier libres de droits et le lettrage est du vulgaire Times.

Un dessin tout sexy et cute de Jessica tentant de déconcentrer Roger Rabbit dans sa pratique du piano. C'est un des mes rares dessins qui me donne l'impression d'être réussi. Il m'a été inspiré par mon acquisition récente d'un snowglode (vraiment superbe, à part que la peinture manque quelquefois de précision).

Bien que voulant faire les personnages le plus fidèle possible, je ne peux m'empêcher de tomber dans mes travers habituels. Les personnages sont plus musculaires, la fourrure de Roger est plus évidente, Jessica a une bouche plus grande et des bas nylons... Je ne peux moralement pas faire des personnages fidèle aux modèles car je ne peux penser autrement que le résultat sera toujours inférieur à l'original s'il n'y a rien de nouveau.

Cette illustration a (encore) été dessiné dans le Second Cup du village Gay d'Ottawa (près de mon comic book store habituel). Elle a étée coloriée en regardant les épisodes tv d'Arsène Lupin de 1972-73.