Deux de mes fan-arts sur Daria ont reçu un Booties award 2011, soit Daria and Jane 2011 dans la catégorie Favorite comedie et Daria and Jane catfight dans la catégorie Favorite original. Ils m'ont été décernés par le site The Paperpusher's message board. C'est le site qui regroupent les fans de la série et qui sont actifs dans un domaine ou un autre concernant Daria. Si vous êtes juste un fan, un site comme Daria Fandom Blog II vous est plutôt conseillé.

Un peu de reconnaissance, ça fait plaisir! Surtout dans un domaine que l'on aime.

Curieusement, cette série de fan-arts de Daria et Jane inspirée des Sarcasm-o-thon est la plus appréciée de mes travaux alors qu'elle me demande le moins de travail. Par un destin sadique qui me frappe depuis que j'ai appris à respirer, mes dessins que j'apprécie le plus et qui concerne mes propres personnages sont souvent les moins populaires. D'un autre côté, utiliser des personnages connus me permet de mettre des multitudes de clins d'oeils qui rendent ce type de dessin plus intéressant.

La série Family Guy (Les Griffins, en français) est un phénomène curieux dans le domaine de la parodie. Elle base sa popularité sur les multiples références populaires (ou au contraire très obscurs pour le spectateur moyen) mais commence à se parodier elle-même. Ce qui démontre qu'elle avait quand même une personnalité propre dès le départ alors qu'elle ne semblait être qu'une simple imitation des Simpons.

C'est tellement évident que je crois que ce n'est pas une idée nouvelle. Le décor est loin d'être réussi. J'ai utilisé des collages et des mélanges divers pour que le décor ressemble à celui d'un épisode de Scooby-Doo. Les tables et bocaux sont copiés d'une image d'un Daria Sarcasm-o-thon.

En passant, pourquoi ai-je cette fascination pour la série Daria? D'après plusieurs, c'est parce que j'étais comme elle physiquement et intellectuellement à son âge (d'après moi, j'étais moins intelligent et plus cynique). Si ce n'était de son sexe, on parlerait d'une copie parfaite (j'avais même tendance à toujours m'habiller de la même façon). Mais comme la vie n'est pas un dessin animé, je n'ai pas eu d'amie comme Jane Lane à qui m'associer. J'étais dans un milieu loin d'être aussi favorisé, plus cruel, et où la culture se limite au domaine agricole et aux revues à potins. Lawndale fait figure de paradis comparé au trou affreux d'où je suis sorti. J'en ai gardé des séquelles, donc un grand manque de confiance en moi et une tendance à difficillement socialiser correctement... Daria, c'est un peu ma revenge sur la réalité.