Après la contreverse du strip 82, je me suis contentée de faire un gag simple et assez classique. En fait, j'ai mis la pédale douce sur les gags religieux depuis ce temps. Pourtant j'adore faire des histoires religieuses, c'est comme faire des expérience scientifiques. On peut jouer comme on veut avec une réserve immense de produits toxiques et souvent ça donne des résultats rigolos, inattendues ou même carrément explosifs. En plus, on découvre beaucoup car on ne connait même pas 5% des composants des produits.

Une stupidité bien irrésistible à faire et qui connait un petit succès immédiat sur DeviantArt. Laissons de côté le sujet, et attardons-nous sur la conception. J'ai reproduit tous les logos, textes et autres détail d'après ma collection de Scooby-Doo et autres Jabberjaws. Pas loin de 14 layers ont été utilisés dans photoshop. Depuis quelques temps je n'applatis plus mes layers, je les gardes afin de mieux corriger mes dessins et d'essayer quelques expérimentations. Dans ces 14 layers, quelques-uns ne sont finalement pas utilisés, comme celui apportant des quadrillés sur les ombres ou celui permettant de colorier le line-art sans problèmes (un truc photoshop assez bizarre car il est quasi-invisible mais très facile à exécuter). Aussi, c'est un peu vexant de s'attarder à dessiner des détails qui seront finalement recouvert par un logo.

La dernière réplique n'a pas passé dans les journaux et a été changée pour un simple «Tu es libre ce soir?». Heureusement que je mets des gags ailleurs que seulement à la fin de mes strips, car cette réplique enlève tout punchline au strip. En même temps, est-ce vraiment un mal? Bien que m'ayant été raconté par une visiteuse au Salon du livre de Montréal, j'ai découvert que ce gag avait déjà été réalisé dans un numéro de L'écho des savanes par un humoriste égyptien.